Longs Métrages L'Enfant Du SoleilLa Danse Du VentNoces De LuneLayla, Ma RaisonL'Ombre De La Terre
Moyens Métrages Gorée, L'Ile Du Grand-Père
Courts Métrages
A propos du film Gorée, L'Ile Du Grand-Père Voir la fiche du film
Dakar, Sénégal

"Jeudi, au stade avec le "Xalam" et l'immortel Kenny Clarke, mercredi "Jimmy Owens Plus" group, seul à Sorano.Deux concerts qui ont permis à ce groupe de circonstance de monter sa méthode et sa manière...qui ont convaincu et sidéré les jazzophiles du Sénégal.
Jimmy Owens avec ses deux «trompettes», Jerry jemmott à la guitare basse, Darry Washington à la batterie, qui est le frère du remarquable saxophoniste Groover Washington et Eric Johnson à la guitare, ont achevé de convaincre les derniers sceptiques, sur la grande qualité du jazz.
Leur musique durant ces deux prestations, tout en dégageant un «feeling» certain, possédait un punch très «jazz-rock» qui prend aux tripes dès ses premières mesures. Même le «shank» du reggae jamaïcain était présent grâce à la basse démentielle de Jerry jemmott, qui arborait des «dreadlocks».
A Sorano, où Jimmy Owens s'est dépensé avec ses solos de trompettes, les spectateurs ont tellement vibré que l'on était à deux... sons de la défonce totale. La basse de jerry jemmott a fait planer plus d'un type dans la salle. C'est d'ailleurs, son titre «city blues» qu'il a composé ici, qui va obtenir le plus de succès. un titre d'un rythme rapide et haché, parsemé de solos de trompettes de Jimmy Owens et de solos de batteries de Darryl washington, a même fait participer le public.
Le succès de ce titre s'explique facilement par le fait qu'il emprunte beaucoup de clichés à la «soul-music». Et à Sora-Jemmott qui a longtemps officié. Il a accompagné King Curtis, Arétha Franklin et d'autres, du temps de la grande splendeur il est toujours là et il lui est resté le remarquable musicien qu'il a toujours été.
Au «box-office» de ce festival de jazz de Dakar, il y occupe une très bonne place, et la musique de «Jimmy Owens Plus» restera encore longtemps dans les oreilles.
Car au-delà de la remarquable qualité de leur musique, c'est un «jazz» des tripes, que l'on danse; comme l'a dit quelqu'un dans la salle, «en Afrique, toute musique est danse». et si le jazz est d'origine africaine, il doit se prêter à la danse et la musique de «Jimmy Owens Plus», elle s'y prête".